Quinze Ans Je n'étais qu'un jeune garçon
Quand cet homme est venu dans cette ville
Nous n'avons eu aucun signe ni avertissement
C'était leur dernier matin
Le vent hurlait au meurtre
Quand il appelait leurs noms
Ceux pour qui il était venu
Pour accomplir leur destin
Les cicatrices sur son visage
Nous faisaient tous regarder ailleurs
Et ses yeux flamboyaient de rage
Cherchant la vengeance
Quinze ans
Déclaré coupable, enfermé
Ils avaient oublié leurs peurs
Il était parti pour toujours
Procès de rage
Les années avaient été emportées
Avec le sang du même
Coupable qui avait donné son nom
Avaient-ils entendu leur destin les appeler
Avaient-ils rêvé le coup du marteau
Trop effrayés pour fuir
Pour vivre un autre jour
Les ombres dans les recoins
Chuchotaient-elles son nom
Rêvaient-ils du pardon
Avant qu'il ne soit trop tard
Oh, c'était un procès de rage
Et ils étaient tous coupables
Il les enterra en flammes
Le coupable qui avait donné son nom
Crachant sur leur tombe
Le coupable qui avait donné son nom
***
SuperstitionEntre droit dans un nouveau monde
N'aie pas peur
Débarrasse-toi des chaînes de la raison
N'hésite pas
Tout n'est qu'ici et maintenant
N'attends pas jusqu'à demain
Crois en ces mots
Et réalise tes rêves
Aie foi en la magie
Je te jetterais un sort
Ce n'est tout qu'ici et maintenant
N'attends pas jusqu'à demain
Tu peux être jeune pour toujours
Fais ton vœu, il se réalisera demain
Je ferais s'envoler tes inquiétudes
Appelle-moi simplement et nomme ton désir
Superstition
Dis-moi tes rêves
Et je les réaliserais
Je retournerais ton monde
En un battement de cils
Tout n'est qu'ici et maintenant
N'attends pas jusqu'à demain
Nomme le désir de ton cœur
Il t'est accordé
Je suis le maître de l'illusion
Superstition
***
HorizonNaviguant dans les eaux tumultueuses
Nous dérivons au large
Personne ne peut dire quelle est notre destination
Ou le temps qu'il reste pour toi et moi
Toi et moi
Quelque part au delà du sombre horizon
On dit qu'il existe une terre de rêves
Peut-être atteindrons-nous ce rivage demain
Peut-être n'est-il pas pour nous
Prends ton temps
Ce n'est pas maintenant ou jamais
Nous ne pouvons voler par delà l'horizon
Nous passons nos vies
A naviguer infiniment
Nous ne pouvons voler par delà l'horizon
Par delà l'horizon...
Peut-être que notre vie n'est qu'un rêve
Alors que nous rêvons de demain
Et du monde de nos rêves
A travers des larmes de joie et de chagrin
Pour voir tout ce qu'il y a à voir
Toi et moi
Naviguant infiniment
Pour l'éternité
***
Le Monde du SongeTu dérives vers un songe
Perdu dans la nuit glaciale
Frissonnant alors que les loups commencent à hurler
Hors du lieu, hors du temps
Regarde les ombres s'animer
Les échos dans le vent, les cloches tinter
Je suis l'ange vole avec moi
Élance-toi dans l'éternité
Le monde du songe, le monde du songe appelle
Ferme les yeux et chevauche la nuit
Laisse l'obscurité se remplir de lumière
Le monde du songe, le monde du songe
Tu t'effondres...
Au-delà de tous les fantasmes
Tes souvenirs défilent
Tu ne sais si tu rêves où si tu es éveillé
Regarde le vieux devenir jeune
Le mort revenir à la vie
Se moquant de tout ce en quoi tu crois
Prends ma main je te mènerais sur le chemin
Par le feu et la glace jusqu'à la lumière du jour
Monde du songe, monde du songe
Tu t'effondres...
***
Suis Cette RivièreIls tirent sur ton harnais
Disant que tu es allé trop loin
Personne pour guider tes pas
Personne pour te rattraper si tu tombes
Ils disent que tu es sur le point de leur faire honte
Qu'est-ce que cela te fait
C'est trop et pourtant pas assez
Une chaleur rassurante mais un sommeil rude
C'est la douleur dans ton cœur
L'incendie dans ton âme
La fin de l'arc-en-ciel,
Du seau d'or
Suis cette rivière
Suis cette rivière
De ton cœur
Tu dois faire ce premier pas
Tu dois tout laisser derrière toi
Pas condamné à finir comme eux
Regardant les bateaux naviguer
Ils disent que ton âme sera brûlée par les flammes
Mais est-ce que cela t'importe
C'est déjà trop et pourtant pas assez
Tu l'as en sécurité mais tu le veux résistant
Sors sur cette route-là
Dors sous les étoiles
Et pour trouver qui tu es
Suis cette rivière
Suis cette rivière
De ton cœur
Suis-la
***
ÉtrangerÉcoute, je viens à toi mon ami
Avec un cœur lourd de chagrin et de douleur
Ici, ta route prend fin
Et je dois m'en aller
Je vois que tu es devenu quelqu'un de mauvais
Plus le garçon que tu étais autrefois
Il y a si longtemps
Oh, quelque part au court de la vie
Ton âme devint aveugle
Maintenant tu ne peux me voir comme je te vois
Ces jours sont lointains
Quand nous étions jeunes, nous étions frères
Nous avons rit, nous avons combattu, nous avons pleuré
Et maintenant ça me tue
Comme ça te tue
L'étranger dans ton cœur
Je sais que j'ai pris l'autre chemin
Quand tu es passé de l'autre côté
De l'enfantin au dépravé
Tu ne peux blâmer que toi
Mais je ne peux retenir mes larmes
Quand tu ne peux me voir comme je te vois
Si je pouvais faire un vœu
Si j'avais ce pouvoir
Je retournerais le cours tu temps
Mais ça me tue
Comme ça te tue
L'étranger dans ton cœur
Dans ton cœur
Ma seule faute a été de t'aimer comme un frère
Tu as volé, tu as tué, tu as menti
Maintenant ça me tue
Comme ça te tue
L'étranger dans ton cœur
Autrefois tu avais tes rêves
Mais ils se sont tous envolés pour toujours
Je ne peux retourner le court du temps
Et ça me tue
Comme ça te tue
L'étranger dans ton cœur
***
VoyagesFixant l'obscurité
Regardant à travers des yeux rouges sang
Le sombre horizon
Priant pour que le vent se lève
Le capitaine est né joueur
Pour défier son destin
Et maintenant il reste en plan
Avec rien d'autre que la volonté de vivre
Quand son bateau est échoué sur le rivage
Sa fortune est emportée
Derrière ces yeux qui ont tu vu il sait
Qu'il est sur le point de mourir en vain
Part trouver les secrets du monde
Au delà des océans en fureur
Navigue plus loin que l'endroit d'où on ne peut revenir
D'où on ne peut revenir
Va-t-il essayer de dériver
Quand il sait que son heure est venue
Pour être repoussé à terre
En un tas d'os et de haillons sur le sable brûlant
Part trouver les secrets du monde
Chevauchant les vents de la gloire
Navigue plus loin que l'endroit d'où on ne peut revenir
D'où on ne peut revenir
Quand son bateau est échoué sur le rivage
Sa fortune est emportée
Enviant sa vie enchantée
Les démons du vent maudissant ses voyages
***
Partant à la guerreLes dés du destin sont jetés
Comme un millier de fois auparavant
Les règles jouent leur jeu
Et les jeunes hommes partent à la guerre
Ils ont l'esprit vertueux
Ils ont le droit de tuer
Croyant servir leur dieu
Ils sont les serviteurs de sa volonté
Les soldats sacrés
Ils n'ont pas le temps d'y penser
Pas besoin de comprendre
Quand ceux qui dirigent les rênes
Placent des armes entre leurs mains
Ils ne versent jamais une larme
Pour ceux qui sont sur le point de mourir
Pour la victoire
N'importe quel prix donné est le bon
Les soldats sacrés
Marchant au cœur des combats
Protégés par des anges gardiens
Les fils d'une sainte cause
Contre tous les étrangers maléfiques
Partant à la guerre
Comme les hommes depuis des milliers d'années
Le rideau final tombe
Contre tous les étrangers maléfiques
Partant à la guerre
***
La Symphonie du CrépusculeJe peux sentir l'invitation
Des murmures silencieux m'appelant doucement
Des mots entre les lignes que
Seul un enfant ne connaîtrait pas
J'ai peur de la fascination
Qui essaye de me contrôler
Sous la surface se cache le danger
De perdre mon âme
De nouveau tu viens à moi
Comme un rêve sale
Et je sombre dans une fièvre brûlante
Tu as une mission pour moi
Tentation, je sens que je sombre
Lève les mains et touche le ciel
Penche-toi en arrière et ferme les yeux
Danse à la symphonie du crépuscule
Accomplis tes fantasmes
Et vis tes rêves secrets
Danse à la symphonie du crépuscule
Je perds ma destination
Mes mains sont liées pendant que les tiennes me travaillent
Déformant mon esprit, brûlant, aveuglant mes yeux
Jusqu'à ce que je ne puisse plus voir
Es-tu le diable qui m'appelle
Oh Seigneur, je crois que je sombre
***
PartieJe te vois dans mes rêves
Je ne peux fuir les souvenirs douloureux
Je me demande comment je continuerai à vivre
Quand tu seras partie
Je ne suis plus une personne sans but dans la vie
J'ai parcouru ce chemin, j'en ai eu assez, j'ai tout vu
Je me demande comment mon cœur continuera de battre
Quand tu seras partie
Quand notre amour disparaîtra
Si l'amour peut vivre éternellement
Des millions d'années, des milliers de siècles
Pourquoi nos cœurs insensés
Jurent d'aimer pour toujours
Pourquoi prenons-nous ce chemin
Si nous ne pouvons y rester ensemble
Est-ce que ce ne sont que des illusions
N'y a-t-il que des cœurs brisés et des rêves vides
Je me demande comment mon cœur continuera de battre
Quand tu seras partie
Quand notre amour disparaîtra
Quand notre amour disparaîtra
Comment nos cœurs continueront-ils de battre
Quand notre amour disparaîtra
***
Chute d'eauJe suis en feu
Comme jamais auparavant
Je perds mes sens, je perds le contrôle
Des désirs étranges
Déformant les ombres sur le mur
Des voix chuchotant de lâcher prise
Le cours de la vie
Ne peut se soucier de rien
Que le diable rie ou les anges chantent
Passer les graduations de la peur au danger
Écraser la pédale sur le sol
Chevaucher la balle à travers la tempête
Sauver mon âme
Oh non
Hors du chemin, je suis lancé
Descendant à toute vitesse le courant rugissant
L'eau
Tiens bon
Ou tu seras emporté en bas
Descendant à toute vitesse le courant rugissant
La chute d'eau
Je suis un étranger
Un reflet sur le mur
Voulant toujours quelque chose de plus
J'aime le danger
J'adore jouer avec le feu
A vos marques, prêts, partez
Le cours de la vie
Ne peut se soucier de rien
Que le diable rie ou les anges chantent
Sentir la fièvre, sentir la colère
Balancer le marteau, effondrer le mur
Des têtes vont rouler
Sauver mon âme
***
Terre de Flammes Il a laissé son âme derrière lui
Sur le no-man's land
Il y a longtemps
Au nom de la fierté
De son serment, de sa foi
De l'amour de sa patrie
Leur heure est venue
Lève-toi et combats
Leur heure est venue
Bats-toi pour ta vie
Flammes, le monde était en feu
Peu importe les noms, tue ou meurs
Terre de flammes, la gloire de mourir
Terre de flammes, leurs âmes enflammées
Terre de flammes
Une scène pour le jeu propre au diable
Non, tu ne le verras jamais pleurer
Son âme est engourdie
Par un millier d'au-revoirs
Oh, ses larmes avaient séchées
Dans le feu, sur les tombes,
Les portes de l'éternité
Cela a-t-il déjà traversé ton esprit combien
Nous devons à ceux qui ont donné leur vie pour nous
Il ne reste rien d'autre que des noms gravés dans la pierre
Il est le dernier homme debout, la douleur infinie
Paroles originales : Tuomas Heikkinen.
Traduction par : Maïwen, Waltarya & Lisopainen,
© Stormchildren 2010.Paroles originales